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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 17:06


Salam 'alaykom

Me revoilà avec un hadith qui prend tout son sens quand on a goûté aux bonheurs de la foi  ...

Je vous laisse lire

Selon Souhayb Ibn Sinan, le Messager de Dieu, salaAllah 'alayhi wa sallam, a dit :


« Ce que l’affaire du Croyant est etonnante ! Son affaire ne comporte (pour lui) que du bien, et cette faveur n’appartient qu’au Croyant : s’il est l’objet d’un événement heureux, il remercie Dieu et c’est là pour lui une bonne chose. S’il est victime d’un malheur, il l’endure avec patience et c’est là encore pour lui une bonne chose ».


 (rapporté par Moslem)


Ce hadith me fait penser à l'invocation qu'avait fait cheykh Mohammed Ibn Abdelwahab, qu'Allah lui fasse miséricorde, au début de son épître sur les 4 bases :

"Je demande à Allah (...) qu'Il fasse que tu sois de ceux qui sont reconnaissants quand on leur donne, patients lorsqu'ils sont éprouvés, et repentants lorsqu'ils péchent, car voilà bien là les trois signes du bonheur !"

Le bien est dans toute chose si le croyant sait mettre à profit chaque évènement qui arrive dans sa vie. S'il est certain en son coeur, que ce qui lui arrive provient de la volonté divine, et correspond au décret prévu pour lui, alors il ne retirera de cette épreuve que de la force, et des bonnes actions si Allah le veut, en le récompensant pour sa patience.

Dans une société où l'homme a tendance à se plaindre de la moindre épreuve qui lui arrive, il fait bon lire et relire de tels propos...
N'avez-vous jamais vu deux hommes se rencontrer et dire : "Tu as vu le temps qu'il fait" et y aller de bon coeur à maudire la pluie qui tombe ou le vent qui souffle trop fort ?
N'avez-vous pas remarqué comme toute chose est source d'affliction pour de telles personnes ?

Qu'il pleuve, ils diront que cette pluie les empêche de sortir, au lieu d'y voir une miséricorde d'Allah pour les terres cultivées.
Que le soleil brille, ils diront qu'il fait trop chaud à leur goût, au lieu d'y voir le bienfait qu'apporte cette clarté du soleil.

Le croyant se satisfait de chaque chose, car il sait que Celui qui les a agencées de cette manière n'est autre qu'Allah, le Créateur de l'Univers et par conséquent, Celui qui connaît le mieux ce qui est bien pour les hommes.

Louons Allah et remercions Le pour ce bienfait qu'Il nous a accordé : le bien en toute situation !

Au passage, une petite remarque que l'on oublie souvent, il n'est permis de dire ce que l'on ressent, ou comme on souffre lors d'une maladie, que pour en informer lorsque cela est nécessaire, et en aucun cas pour s'en plaindre ni montrer son mécontentement, face à ce décret d'Allah.

Je crois que nous avons encore du travail à faire sur ce sujet, car certes l'âme des fils d'Adam est très incitatrice au mal.

Sur ce, j'espère que ce petit billet vous aura fait réfléchir, en tous cas, son écriture m'a fait réfléchir moi et c'est déjà ça ))


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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 17:34


Salam 'alaykom

Bonjour à tous.


L'homme est suspendu entre la vie et la mort.

Comme sur un fil. Peut-être que le fil rompra et que l'homme tombera au bas de la falaise. Peut-être qu'il parviendra à s'aggriper à un rocher, sauvant ainsi sa peau, jusqu'à la prochaine chute.
Peut-être aussi qu'il restera sur ce fil un long moment.

L'essentiel, c'est qu'il sache pourquoi il est sur ce fil. Qu'il sache que, quoi qu'il lui arrive, le fil finira par rompre tôt ou tard et le laissera tomber.
L'essentiel, c'est qu'il voit ce fil comme une grâce. C'est qu'il profite de ce fil, posé là pour lui permettre de serrer fort comme lui ces minutes de rabais, ce temps précieux qui le sépare de la chute.

Pas pour en jouir, non. Pour oeuvrer. Oeuvrer à se rendre meilleur, à se préparer à cette chute, afin qu'elle soit la plus douce possible. Afin que son âme soit extraite avec douceur et rejoigne la demeure des délices.

L'homme est suspendu entre la vie et la mort, ne l'est-il pas ?


 Citation :


"Alors où est le salut ?


Le salut réside dans la sincérité, et la rectitude du corps ne peut venir que de la rectitude du cœur, comme le Messager d’Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) l’a dit, la rectitude du corps ne peut venir que de la rectitude du cœur.


Oui ! Alors laissons les sentiments de côté.


Oui ! Que l’homme s’élève au-dessus de cette lance empoisonnée plantée dans son cœur et enfouie dans sa poitrine. Ce n’est pas pour les incitations des sentiments que nous avons été créé, mais c’est uniquement pour contrôler leurs dérobades que nous existons. Que l’homme s’élève au-dessus de ses sentiments et contemple la réalité de la vie, afin qu’il sache comment cela se conclue à la fin lors du retour vers Allah.


Oui ! Un temps pour chaque chose, et chaque chose en son temps.


Oui ! C’est la religion d’Allah le Seigneur de l’univers, à laquelle les cœurs s’attachent, par laquelle vivent les âmes, et des Textes de laquelle les cœurs se nourrissent, sur laquelle les corps vivent, et d’elle seule émane la vie véritable.


Oui ! Ce n’est qu’une distance que l’on parcourt, qu’elle soit longue ou courte, mais la fin est connue. C’est pourquoi lorsque la maladie nous surprend, et que ses serres de fer se déchaînent dans les cœurs et les ventres, seule la miséricorde du Seigneur des hommes peut les desserrer."

http://www.salafs.com/modules/news/article.php?storyid=10178
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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 10:36


Salam 'alaykom

Bonjour


Aujourd'hui, nous partagerons ensemble un verset.
Un verset, pour tous ceux qui attendent, pour tous ceux qui croient avoir encore le temps de réfléchir, de chercher la vérité.
Le temps est compté, la mort ne prévient pas ....



هَلْ يَنظُرُونَ إِلاَّ أَن تَأْتِيهُمُ الْمَلآئِكَةُ أَوْ يَأْتِيَ رَبُّكَ أَوْ يَأْتِيَ بَعْضُ آيَاتِ رَبِّكَ يَوْمَ يَأْتِي بَعْضُ آيَاتِ رَبِّكَ لاَ يَنفَعُ نَفْساً إِيمَانُهَا لَمْ تَكُنْ آمَنَتْ مِن قَبْلُ أَوْ كَسَبَتْ فِي إِيمَانِهَا خَيْراً قُلِ انتَظِرُواْ إِنَّا مُنتَظِرُونَ


"Qu’attendent-ils au juste ?

Que les anges, ou ton Seigneur Lui-même, ou quelques-uns de Ses signes viennent à eux ?
Mais le jour où un des signes de ton Seigneur se manifestera, la profession de foi ne sera plus d’aucune utilité pour celui qui n’aura pas cru auparavant, ou qui, tout en ayant la foi, n’aura pas accompli de bonnes œuvres.

Dis-leur : «Attendez donc ! Nous aussi, nous attendons.»
"

[Sourate 6, verset 158]
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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 11:11


Parmi les causes aggravantes du péché mineur, il y a aussi l’attitude du serviteur consistant à négliger la préservation d’Allâh Ta’âla, Sa mansuétude à son égard et le fait qu’Il lui a accordé un répit. Car le serviteur ne sait pas que cela pourrait être du méprit qui risque d’aggraver son cas.

Comme autre causes aggravantes il y a l’attitude du serviteur consistant à commettre un péché puis le mentionne en présence d’autrui. En effet, il est rapporté dans les deux Sahîh, d’après le hadîth transmis par Abû Hurayra, que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : « Tous les membres de ma communauté sont préservés, sauf ceux qui exhibent leurs péchés. L’exhibition c’est que l’homme commet un péché la nuit, puis le matin, et alors qu’Allâh l’a soustrait aux regards, il se met à dire : « O un tel ! Hier soir j’ai commis ceci et cela. Pourtant il a passé sa nuit en bénéficiant de la protection d’Allâh et au matin il dévoile cette protection divine en sa faveur. » . [4]


Ibn al-Qayyîm (rahimahullâh) a dit :


Les péchés nuisent à l’âme humaine comme les poisons nuisent aux corps. Ils se différencient par les effets, aucun mal dans la vie actuelle et l’au-delà n’est que le résultat des péchés commis par l’homme.


- Qui est-ce qui fait sortir les parents du Paradis, maison du plaisir, de joie et de gaieté à la maison des douleurs, des tristesses et des malheurs ?

- Qui est-ce qui fait sortir Satan [Iblis] des cieux, qui le chasse, le maudit et le corrige en transforment son image en la rendant laide ?

- Qui est-ce qui change la miséricorde en malédiction, la beauté en laideur, le paradis en enfer brûlant, la foi en athéisme et le croyant en infidèle ?

- Qui est-ce qui inonde la terre et couvre de l’eau les sommets des montagnes ?

- Qui est-ce qui détruit ’Ad par un ouragan rugissant ? Qui est-ce qui fait souffler contre eux pendant sept nuit et huit jours successifs ? Ils sont renversés par terre comme des tronçons de palmiers creux en dedans. Aucun d’entre eux ne reste sain et sauf.

- Qui est-ce qui a détruit Thamoud par un cri terrible parti du ciel ? Ces gens sont tous morts.

- Qui est-ce qui a détruit les villages de Loth, les anges entendirent le hurlement de leurs chiens, il renversèrent les villages sur eux. Ils en sont tous morts pour avoir accusé leurs Prophètes d’imposture.

- Qui est-ce qui envoya au peuple de Chou’aîb un nuage noir comme l’ombre, qui lorsqu’il arriva juste au-dessus de leurs têtes plût de feu brûlant ?

- Qui est-ce qui a fait naufrage au peuple de Pharaon [fir’awn] dans la mer, puis transporta leurs âmes en enfer ? Les corps ont subit un naufrage. Les âmes brûlent en enfer.

- Qui est-ce qui ordonna à la terre d’engloutir Qâroûn, son palais, sa richesse immense et ses parents ?

- Combien de nations depuis Noé [Nûh], Allâh a exterminé ?

- Qui est-ce qui a exterminé le peuple du compagnon de Yassin par un cri du ciel, jusqu’à ce qu’ils fussent tous morts ?

- Qui est-ce qui a envoyé aux Enfants d’Israël [Banu Isrâ-îl] un peuple fort et cruel ? Ils attaquèrent leurs maisons, ils tuèrent les hommes, ils capturèrent les femmes et les enfants, ils brûlèrent leurs maisons et volèrent leurs richesses. Il les envoyâmes une deuxième fois afin d’exterminer ce qui restait.

Allâh - Ta’âla - dit :

« Et lorsque ton Seigneur annonça qu’Il enverra certes contre eux quelqu’un qui leur imposera le pire châtiment jusqu’au Jour de la Résurrection. »

 [5]

[...]

L’imâm Ahmad rapporte un hadîth de Um Salama qui dit : J’ai entendu le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) dire : « Lorsque les péchés apparaissent dans ma nation, Allâh les châtie tous d’une torture affreuse.

- Ô Messager d’Allâh ! N’y a t’il pas parmi eux des pieux ? Dis-je. Ils seront châtiés comme les autres puis ils auront la Miséricorde et le Pardon d’Allâh. » [6]

Dans le Musnad, Thawbân rapporte que le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : « L’homme sera dépourvu des biens d’Allâh [rizq] à cause des péchés qu’il commet ». [7] [8]

Notes

[4] Kitâb « Moukhtasar Minhâj al-Qâsidîn » de Ibn Qoudâma al-Maqdissî, p.313

[5] Coran, 7/165

[6] Hadîth Sahîh dans le Musnad de l’Imâm Ahmad, rapporté aussi par al-Haythamî dans « Madjmu’a al-Zawâ-îd »

[7] Rapporté par Ahmad, al-Hâkim dans « al-Mustadrak » avec un isnâd Sahîh

[8] Kitâb « ad-Dâ-a wad-Dawâ-a » de l’Imâm Ibn al-Qayyîm, p.84

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 12:17


Sache que le péché mineur [al-saghîr] s’aggrave pour de multiples raisons, notamment à cause de l’obstination et de la régularité. Il est rapporté dans le hadîth, d’après Ibn ’Abbâs, que le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : « Il n’y a pas un péché mineur lorsqu’il y a obstination et n’y a pas demande de pardon. » [1]


Sache que le pardon est plus escompté pour un péché majeur [kabîr] déjà consommé et qui n’a pas été suivi d’un autre du même genre, que pour un péché mineur que le serviteur commet avec régularité. Ceci trouve son illustration dans l’exemple des gouttes d’eau qui tombent successivement sur une pierre et qui l’affectent. Par contre si on les verse d’un seul coup sur la pierre elles ne l’affectent pas. Voilà pourquoi le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : « L’œuvre la plus agréable à Allâh est celle qui perdure même si elle est mineure. » [2].


Parmi les raisons qui aggravent les péchés mineurs il y a l’attitude consistant à sous-estimer le péché. Car plus le serviteur trouve grave le péché, plus Allâh Ta’âla le juge grave. Car le fait de le trouver grave résulte de la répugnance du cœur et de sa haine pour ce péché.

’Abdullâh Ibn Mass’oûd (radhillâhu ’anhu) a dit : « Le croyant voit ses péchés comme une montagne qui menace de s’écrouler sur sa tête et le libertin voit ses péchés comme des mouches tombées sur son nez. » [3].

Si le péché paraît grave dans le cœur du serviteur c’est parce qu’il connaît la Majesté d’Allâh Ta’âla. Ainsi, lorsqu’il regarde la Grandeur de Celui auquel il a désobéi, le péché mineur devient à ses yeux trop grand. Il est rapporté dans le Sahîh de al-Bukhârî, d’après Anas (radhiallâhu ’anhu) : « Vous commettez des actions qui paraissent à vos yeux plus fines qu’un cheveu et que nous considérions à l’époque de l’Envoyé d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) comme des péchés mortels. »


De même, Bilâl Ibn Sa’ad disait : « Ne regarde pas l’insignifiance du péché mais regarde la Grandeur de Celui à qui tu as désobéi. » Parmi les autres causes de l’aggravation du péché mineur, il y a l’attitude du serviteur qui consiste à se réjouir et à se venter de son péché mineur en disant par exemple : « Tu ne m’as pas vu comme j’ai mis en pièce la réputation d’un tel et comme j’ai énuméré ses défauts et ses méfaits au point de lui faire honte, ou en se vantant s’il s’agit d’un commerçant : Ne vois-tu pas comment je lui ai fourgué du toc et comment je l’ai dupé et trompé ? » Ce genre d’attitude aggrave les péchés mineurs.


[1] Hadîth faible, Dha’îf al-Djâmi’ al-Saghîr n°6308

[2] Unanimement reconnus authentiques

[3] Rapporté dans les deux Sahîh


La suite plus tard inchallah ....

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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 10:36



Salam 'alaykom

Bonjour


Une pensée pour les victimes de Bombay et d'ailleurs....




Le terrorisme n'est pas l'islam et l'islam n'est pas le terrorisme...




« C'est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d'Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes. »

(CORAN : al ma-ida, La table servie 5: 32)

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 13:43


Salam 'alaykounna


Je reviens pour partager avec vous une lecture qui m'a beaucoup touchée et que je trouve si réelle....




Ibn Qoudâma (rahimahullâh) a dit :


Sache que les péchés constituent un voile [hidjâb] par rapport au Bien-Aimé [mahboub]. Or, abandonner ce qui éloigne du Bien-Aimé est obligatoire [wadjîb]. Mais ceci ne peut-être que grâce à la science [’ilm], au regret et à la détermination. En effet, lorsque le serviteur ne voit pas que les péchés sont la cause de l’éloignement du Bien-Aimé [mahboub], il ne regrette pas les péchés et ne ressent pas de la douleur pour avoir suivi la voie de l’éloignement. Et s’il ne ressent pas de la douleur, il ne rebrousse pas chemin.

[...]


Sache que l’homme possède de mauvais caractère et des mauvaises qualités. Mais ce qui provoque les péchés est délimité dans quatre mauvaises qualités :


- 1) La première se rapporte aux qualités seigneuriales qui génèrent l’orgueil, la fierté, l’amour de l’éloge et du compliment, le caractère arrogant, etc. Ce sont là des péchés destructeurs. Or certaines personnes les négligent et ne les considèrent pas comme des péchés.


- 2) La deuxième se rapporte aux qualités sataniques qui favorisent l’envie, l’iniquité, les ruses, les tromperies, les machinations, les fraudes, l’hypocrisie, l’incitation à la corruption, etc.


- 3) La troisième se rapporte aux qualités bestiales qui favorisent le mal, l’attachement à assouvir le désir charnel, d’où la fornication, l’homosexualité, le vol et l’accaparement des futilités pour satisfaire les plaisirs.


- 4) La quatrième se rapporte aux qualités nerveuses qui favorisent la colère, la haine, l’agressivité contre les gens en les frappant, en les tuant en s’emparant de leurs biens.

[...]


Ce sont là les foyers et les sources des péchés. Ensuite, les péchés rejaillissent de ces sources cers les membres. Ainsi, certains péchés se trouvent dans le cœur, comme l’impiété, l’innovation, l’hypocrisie, la rancune ; d’autres dans l’ouïe ; d’autres dans la langue ; d’autres dans le ventre et le sexe ; d’autres dans les mains et les pieds ; d’autres dans tout les corps. D’ailleurs, ceci n’a pas besoin d’être détaillé, car c’est bien clair.


La suite prochainement inchaAllah


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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 12:03
Salam 'alaykom

Il m’est parvenu qu’une personne ayant lu mon témoignage concernant ma conversion à l’islam, s’est trouvé, en fermant mon livre, avec une question restée sans réponse : que ressent-on quand on a la foi ?

 

La question pouvant être comprise de deux manières différentes, je tâcherai de répondre aux deux aspects de celle-ci ; comment ressent-on la foi, comment sait-on qu’on est devenu croyant et comment la foi se ressent-elle dans le cœur.

 

Première question donc, comment ai-je su que la foi avait pénétré mon cœur.

Etant donné que j’ai recherché moi-même cette foi, en priant et en invoquant Dieu notamment, je dis dans mon livre que soudain, j’étais devenue croyante, et on peut donc se demander comment l’ai-je su…

 

Et bien, on sait qu’on a la foi quand on ne prie plus pour chercher quelque chose, mais qu’on prie par envie, qu’on sait qu’on ne pourra jamais plus arrêter cette prière, qu’elle a pris tout son sens. On sent qu’on prie avec ferveur, avec concentration, on ressent une certaine humilité, comme la certitude de se tenir debout et humble devant son Seigneur.

 

Auparavant, j’exécutais des gestes, je prononçais des paroles pour effectuer cette prière, mais elle était vide, vide de sens, sans âme. Je terminais mes prières en me demandant si ce que je faisais avait un sens, et en admettant la possibilité d’arrêter cette prière plus tard.

 

Soudainement, je l’ai exécutée avec bonheur, paix, sérénité, comme si cette prière avait été investie d’une âme, elle avait maintenant une raison d’être, et je sentais que j’y serais liée toute ma vie (si Dieu veut). Je ressentais une certaine ferveur, une dévotion, comme si je vouais tous mes sens et toute mon âme au Seigneur devant lequel je me tenais.

 

Les sentiments ressentis sont toujours difficiles à expliquer puisqu’ils ne sont pas matériels.

 

Ensuite, comment ressent-on la foi au quotidien ?

 

La foi est un sentiment fort d’union entre soi-même et Dieu, mais elle procure aussi un certain état d’esprit que l’on n’a pas lorsque l’on n’est pas croyant.

 

Quand on a la foi, on se sent beaucoup plus détaché de la vie terrestre, de laquelle on attend beaucoup moins par conséquent. Or moins on en attend de cette vie terrestre, plus on apprécie le moindre bonheur qu’elle nous offre et moins on s’afflige des malheurs qu’elle nous réserve.

 

On sent qu’on ne court plus après des choses superficielles et surtout éphémères comme le fait d’avoir un bon travail, d’acheter une belle maison etc… parce que l’on sait que ces choses ne sont pas utiles pour l’au-delà. Je ne dis pas que le croyant est quelqu’un qui se laisse aller au destin, et qui n’agit pas pour la vie présente, bien sûr que le croyant est actif dans le monde qui l’entoure, mais il ne s’afflige pas pour ce qui le dépasse.

 

L’islam nous enseigne entre autres la patience. Chaque personne est éprouvée dans ce monde, et le croyant est celui qui prend ces épreuves avec détachement et qui les aborde avec sérénité.

 

Voilà comment se ressent la foi, elle améliore le comportement et le ressenti de celui qui la possède, et elle lui fait goûter à la douceur d’une relation privilégiée avec le Créateur.

 

Avoir la foi c’est savoir. C’est avoir la conviction que l’on a trouvé la voie, c’est avoir un noble objectif (celui d’accéder au Paradis) qui motive chacun de nos mouvements. Un objectif si fort qu’il nous permet de surmonter les obstacles et de soulever des montagnes.

 

Je terminerai cette petite réponse en souhaitant à tous de goûter à la foi et de ne plus la quitter.

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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 15:21
Salam 'alaykom

Compte rendu de lecture

Entre la vérité et la passion

L’homme et ses luttes intérieures


cheykh al Mu’allimi al Yamani


Un ouvrage très bien écrit et aussi très bien traduit en français, qui fourmille de recommandations pour aider l’homme vers la recherche de la vérité.

Voici quelques extraits

Un des signes les plus éclatants de la vérité est sans nul doute son caractère absolu ; celui-ci implique que la Vérité ne dépend de rien et que rien ne l’altère. Un autre de ses signes caractéristiques est le fait qu’elle soit unique ; ainsi il n’y a pas des vérités mais une seule vérité.

« Ne laisse pas ton cœur absorber les doutes et les chimères à la façon de l’éponge de mer qui se gonfle d’eau et ne contient alors plus rien d’autre, mais tâche de faire en sorte que ton cœur soit pareil au bloc de verre, que l’eau recouvre sans pouvoir pénétrer à l’intérieur ; cette eau pourrait être vue de l’intérieur tout en étant retenue par la masse de verre ! C’est ainsi seulement que tu pourras préserver ton cœur, autrement tout doute y adhérerait et il deviendrait fatalement le refuge de tous les doutes. » (Ibn Taymiyya)
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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 13:05
salam 'alaykom

Un petit bonjour de Libye où je suis depuis lundi!
Chaleur au rendez-vous, bien sûr, mais aussi ambiance 'islam' avec le bonheur d'entendre l'appel à la prière partout où l'on va !



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