Bonsoir!
A l'approche du mois de Ramadhan, les esprits s'apaisent, les coeurs s'ouvrent davantage au rappel.
Parmi un de nos gros défauts, la colère. Voici donc un petit rappel à regarder, riche en bons conseils !
L'Encyclopédie Britannica le proclame : « l'Homme de religion qui a connu le plus de succès sur cette terre. » Georges Bernard Shaw, homme politique britannique, a déclaré que si Muhammad vivait encore, il réussirait à résoudre tous les problèmes qui menacent notre civilisation, aujourd’hui. Thomas Carlyle, écrivain et historien renommé, fut tout étonné qu'un seul homme, d'un seul tour de main, pût souder des tribus ennemies et des bédouins nomades en une nation, la plus puissante et la plus civilisée qui soit, et ce, en moins de 20 ans. Napoléon et Gandhi rêvaient inlassablement d'une société de la même trempe que celle forgée par cet homme en Arabie il y a 15 siècles.
En effet, nul autre humain n'accomplit autant dans les domaines aussi variés de la pensée et du comportement humain, et dans un temps aussi limité, que La vie et les enseignements des autres grandes personnalités du monde se sont « Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité de la réussite sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Muhammad ? Les plus fameux n’ont remué que des armes, des lois, des empires ; ils n’ont fondé (quand ils ont fondé quelque chose) que des puissances matérielles qui s’écroulèrent souvent avant eux. Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d’hommes sur un tiers du globe habité, mais il a remué de plus des autels, des dieux, des religions, des idées, des croyances, des âmes... Sa patience dans la victoire, son ambition toute d’idée, nullement d’empire, sa prière sans fin, son triomphe après le tombeau (après sa mort) n’attestent nullement d’une imposture, une conviction. Ce fut cette conviction qui lui donna la puissance de restaurer un dogme. […] Orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d’idées, restaurateur de dogmes rationnels, d’un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d’un empire spirituel, voilà Muhammad ! À toutes les échelles où l’on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand ? » Lamartine, Histoire de la Turquie. Paris, 1854. Tome 1 et Livre 1, p. 280. « Ce n’est pas la propagation, mais la permanence de sa religion qui mérite notre émerveillement ; la même impression, pure et parfaite, qu’il laissa à la Mecque et à Médine, se retrouve, après douze siècles, chez les Indiens, les Africains et les Turcs, prosélytes du Coran... Les musulmans ont su résister, uniformément, à la tension de réduire l’objet de leur foi et de leur dévotion au niveau des sens et de l’imagination de l’homme. « Je crois en Un seul Dieu et en Muhammad, son prophète » ; ceci enferme la profession de Foi de l’Islam, de façon simple et invariable. L’image intellectuelle de la Divinité ne s’est jamais vue dégradée par une idole, quelle qu’elle soit; les hommages rendus au prophète n’ont jamais franchi la mesure de la vertu humaine ; ses préceptes vivants ont restreint la gratitude de ses disciples dans les limites de la raison et de la religion. » Edward Gibbon et Simon Ocklay, History of The Saracen Empire. « Il était César et le Pape réunis en un seul être ; mais il était le Pape sans avoir les prétentions du Pape, et César sans avoir les légions de César : sans armée, sans garde du corps, sans palais et sans revenu fixe ; s’il y a un homme qui a le droit de dire qu’il règne par la volonté divine, ce serait Muhammad, puisqu’il a reçu tout le pouvoir sans avoir les instruments ni les supports. » Bosworth Smith, Mohammad and Mohammadanism, Londres, 1874, p.92. « La façon dont il accepta les persécutions dues à sa foi, la haute moralité des hommes qui vécurent à ses côtés et qui le prirent pour guide, la grandeur de son œuvre ultime, tout cela ne fait que démontrer son intégrité fondamentale. La supposition selon laquelle Muhammad serait un imposteur soulève plus de problèmes qu’elle n’en résout. Et pourtant aucune des grandes figures de l’histoire n’est si peu appréciée en Occident que le Prophète Mohammad. » W. Montgomery, Mohammad at Mecca, Oxford, 1953, p. 52. « Certains lecteurs seront peut-être étonnés de me voir placer Muhammad en tête des personnalités ayant exercé le plus d’influence en ce monde, et d’autres contesteront probablement mon choix. Cependant, Muhammad est le seul homme au monde qui ait réussi par excellence sur les plans : religieux et séculier. » Michael H. Hart, The 100 : A Ranking of the Most Influential Persons in History ( Classement des plus influentes personnalités de l'Histoire) New-York : Hart Publishing Co. Inc. 1978 p. 33. « Homme d’affaires prospère dès l’âge de vingt ans, il devait bientôt devenir directeur des caravanes de chameaux d’une veuve fortunée. Celle-ci reconnaissant ses mérites, lui proposa le mariage. Bien qu’elle fut de quinze ans son aînée, il l’épousa et fut un époux dévoué jusqu’à sa mort. De même que la plupart des grands prophètes qui le précédèrent, Muhammad chercha à éviter l’honneur de transmettre la parole divine, se considérant comme indigne d’accomplir cette tâche. Mais l’Ange lui ordonna : « Lis ! ». De ce que nous connaissons de sa vie, nous savons que Muhammad ne savait ni lire ni écrire, mais il commença à dicter des mots qui lui étaient inspirés, et qui allaient bientôt transformer une grande partie du globe par le verset : « Il n’y a qu’un seul Dieu. » Sur tous les plans, Muhammad était un esprit éminemment pratique. Lorsque son fils bien aimé, Ibrahim, mourut, il y eut une éclipse, et des rumeurs s’étendirent rapidement disant que Dieu lui avait exprimé personnellement ses condoléances. Or, on dit que Muhammad lui-même affirma qu’une éclipse étant un phénomène naturel, il est insensé d’attribuer ce genre de phénomène à la naissance ou la mort d’un être humain. » « A la mort de Muhammad, certains voulurent le déifier, mais son successeur administratif (Abou Bakr le véridique, ndlr.) mit fin à cette vague d’hystérie par une des paroles les plus belles de l’histoire religieuse : « Si l’un d’entre vous alla jusqu’à rendre un culte à Muhammad, sachez que Muhammad est mort. Mais si c’est à Dieu qu’il rend un culte, Dieu est le vivant et ne meurt pas. » James A. Michener, Islam : The Misunderstood Religion. Dans la revue Reader’s Digest (édition américaine). Numéro de mai 1955, p. 68-70. Pour conclure, ceci est un honnête témoignage, et c'est la conclusion objective et inévitable à laquelle mène toute étude impartiale et critique de l'Histoire des religions. Ceci, comme l’attestent bien des spécialistes non-musulmans. La seule chose que chacun doit faire en tant qu'être humain sensible, réfléchi et concerné, c'est de s'arrêter un court instant et de se demander : toutes ces idées extraordinaires et révolutionnaires, sont-elles fondées et véridiques ? À supposer simplement, qu'elles soient justes, et que, ami lecteur, vous ne connaissiez pas encore cet homme, que vous ignoriez ses enseignements, ou encore que vous ne le connaissiez pas suffisamment pour tirer profit de sa force, n'est-il pas temps que vous répondiez à ce grand appel vers la vérité et que vous fassiez un effort pour le connaître ? Cela ne vous coûtera rien, mais ne fera que marquer l'ouverture d'une ère absolument nouvelle dans votre vie… Notre dernière invocation est la louange appartient à Dieu, Seigneur des mondes et nous demandons à Dieu d’accorder le salut et la bénédiction à son humble serviteur, notre Prophète bien-aimé… |
Q : Il est devenu courant à cette époque de qualifier les bons pratiquant de « fondamentalistes et d’extrémistes », de « puritains » et ainsi de suite. Quel est donc votre avis là-dessus ?
R : Mon avis là-dessus est qu’il n’y a rien d’étonnant à ce que les gens qui veulent du mal qualifient et insultent les gens de bien par des sobriquet humiliants. En effet, Allah le Très-Haut dit dans la sourate Les Fraudeurs :
« Les criminels riaient de ceux qui croyaient * Passant près d’eux, ils se faisaient des œillades * Retournant dans leurs familles en plaisantant * Et les voyant, ils disaient : ‘Ce sont vraiment ceux-là les égarés’. »1
Il est clair pour celui qui lit le Coran comment les ennemis des prophètes les ont qualifiés par d’humiliants sobriquets, comme le dit Allah le Très-Haut :
« Ainsi, aucun messager n’est venu à leurs prédécesseurs sans qu’ils n’aient dit : ‘C’est un sorcier ou un possédé’ ! »2
Donc tous les mécréants vers qui ont été envoyés les messagers les ont qualifiés de sorciers et de fous. Notre Prophète, prière et salut d’Allah sur lui, a subi de la part des mécréants de la Mecque (Quraysh) et des autres ce que l’on sait, en se faisant traiter de sorcier, de menteur, de fou et de poète, pour s’éloigner de lui et de sa voie. Il n’est donc pas étonnant que les gens qui sont éloignés de l’islam qualifient et insultent les bons pratiquants de durs et ainsi de suite.
Quant à ceux qui disent que ce sont des fondamentalistes, leur intention est de ne pas les qualifier par un qualificatif qui les rapproche de l’islam, car l’islam est une chose que les gens aiment.
Quand à l’expression « fondamentalistes », elle ne se rapporte qu’au fondement et malgré cela, nous disons que si le bon pratiquant est un fondamentaliste, alors nous sommes « fondamentalistes »
Fatwa de Cheikh Otheimine portant sa signature.
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1 Les Fraudeurs, v. 29-32.
2 Qui Eparpillent, v. 52.
Anas” rapporta :
« Abou Bakr” présidait la prière des gens durant la maladie du prophète‹ qui l’amena à la mort. Un lundi, alors que les rangs pour la prière étaient établis, le prophète‹ souleva le rideau de son appartement. Debout, il nous regardait et avait bonne mine. Il se mit à sourire et notre joie faillit nous faire interrompre la prière. Abou Bakr recula alors pour rejoindre les rangs, pensant que le prophète‹ voulait présider la prière mais celui-ci nous fit signe de terminer notre prière et rabaissa le rideau. Il mourut ce jour-là. »
[Bukhari, 407- la traduction est de moi]
Aucun arbre arraché
Ne donne l'ombre qu'il faut
Ni le fruit qu'on attend.
Tahar Ben Jelloun