Salam 'alaykom

J'espère que tous ceux qui passeront sur cette page (et aussi ceux qui n'y passeront pas d'ailleurs!) se portent bien.

J'espère que leur foi est au plus haut, que leurs adorations illuminent leurs foyers, que leurs prières résonnent dans la nuit, que leurs coeurs remercient Allah pour les innombrables bienfaits qu'Il leur a donnés, que leur langue n'est occupée que par la demande de pardon pour leurs péchés, et que leur âme brûle du désir de rencontrer leur Seigneur.

Je voulais vous faire partager une parole prophétique qui m'a touchée. Elle m'a touchée par le dévouement des compagnons du prophète, salaAllah 'alayhi wa sallam, qu'elle décrit. Elle m'a touchée de par l'immense différence que l'on constate entre leur comportement et le nôtre... nous qui vivons dans une société si peu altruiste...

Je vous laisse lire et surtout méditer.

qu'Allah vous protège.

Abu Hurayra rapporta : « Un homme vint voir le messager d’Allah, sallaALLAH 'alayhi wa sallam, en disant : « Je suis dans le besoin ! » Il envoya alors quelqu’un demander à l’une de ses épouses (si elle avait de la nourriture) mais celle-ci répondit : « Par Celui qui t’a envoyé avec la vérité ! Je n’ai rien d’autre que de l’eau ! » Il l’envoya alors demander à une autre épouse qui dit la même chose que la première, jusqu’à ce qu’il ait demandé à toutes ses épouses et que chacune ait répondu : « Par Celui qui t’a envoyé avec la vérité ! Je n’ai rien d’autre que de l’eau ! »

Le prophète , salaALLAH 'alayh wa sallam, demanda alors (aux compagnons) : « Qui veut recevoir cet homme cette nuit ? » Un homme des Ansars répondit : « Moi ! Ô messager d’Allah ! »

Il rentra donc chez lui avec l’homme et dit à son épouse : « Honore donc l’invité du messager d’Allah ! » »

Dans une autre version, il demanda à son épouse : « As-tu quelque chose à manger ? » Elle répondit : « Non, rien d’autre que le repas des enfants ! » Il lui dit : « Distrais-les et s’ils te demandent pour dîner, mets-les à dormir. Lorsque notre invité sera là, éteins la lampe, nous lui ferons croire que nous mangeons. Ils s’assirent et leur invité mangea, alors qu’eux passèrent la nuit le ventre vide. Le lendemain matin, il rejoignit le messager d’Allah qui lui dit : « Allah a été agréablement surpris de votre comportement envers votre invité d’hier soir ! »

{Rapporté par Al-Bukhari et Muslim}

(extrait de ryad as salihine)

J'espère que vous vous portez bien ...

Aujourd'hui je vais vous parler de la tristesse, car assurément, lequel d'entre nous n'a jamais été triste ?
Pourtant, si chacun de nous examine les causes de sa tristesse, alors il verra que ces causes ne méritent la plupart du temps pas que nous laissions nos coeurs être envahis de ce fardeau. Car la tristesse est sans nul doute un fardeau, un fardeau qui nous assaille, qui fait courber nos dos et fait saigner nos coeurs. Un fardeau qui nous éloigne de la grâce d'Allah et de Sa miséricorde... Un fardeau qui pousse à l'oisiveté, qui éloigne de la félicité.

Un fardeau qui ne mérite que d'être déposé, au coin d'une rue, ou d'être brûlé du feu de la raison.

Le tawhid (monothéisme) est un trésor jamais complètement acquis... un trésor qu'il faut chérir et convoiter sans cesse.
Car si l'on demande à chacun d'entre nous la raison pour laquelle il est sur cette terre, assurément tous les croyants répondront que c'est dans le but (et l'unique but) d'adorer Allah.
Faut-il encore rappeler ce verset que chacun connaît par coeur ?
"Je n'ai créé les hommes et les djinns QUE pour qu'ils M'adorent" (sourate adh Dhariyat, verset 51).

Nous connaissons ce verset par coeur, mais le connaissons-nous réellement avec le coeur ?
L'âme est incitatrice au mal, l'âme n'a de cesse de nous ramener à la vie terrestre chaque fois que l'on tente de penser à la vie dernière...

Le musulman doit accomplir un énorme travail d'introspection et de méditation sur les origines et les buts de son existence.

Je vous laisse avec une invocation, celle de la tristesse. Elle n'est pas seulement à prononcer, mais aussi et surtout à méditer et à mettre en application... . J'ai toujours un petit sourire sur le coin des lèvres quand je lis ou récite cette invocation, en pensant à mes débuts en islam, je me demandais à l'époque si j'avais le droit de dire cette invocation, étant donné que mes parents n'étaient pas musulmans, cela me gênait de dire "fille de Ton serviteur et de Ta servante..." j'ai compris ensuite que tous les humains sont, bon gré, mal gré, des serviteurs d'Allah !

اللّهُـمَّ إِنِّي عَبْـدُكَ ابْنُ عَبْـدِكَ ابْنُ أَمَتِـكَ نَاصِيَتِي بِيَـدِكَ، مَاضٍ فِيَّ حُكْمُكَ، عَدْلٌ فِيَّ قَضَاؤكَ أَسْأَلُـكَ بِكُلِّ اسْمٍ هُوَ لَكَ سَمَّـيْتَ بِهِ نَفْسَكَ أِوْ أَنْزَلْتَـهُ فِي كِتَابِكَ، أَوْ عَلَّمْـتَهُ أَحَداً مِنْ خَلْقِـكَ أَوِ اسْتَـأْثَرْتَ بِهِ فِي عِلْمِ الغَيْـبِ عِنْـدَكَ أَنْ تَجْـعَلَ القُرْآنَ رَبِيـعَ قَلْبِـي، وَنورَ صَـدْرِي وجَلَاءَ حُـزْنِي وذَهَابَ هَمِّـي

Allâhumma innî ^cabduka, ibnu ^cabdika, ibnu amatika. Nâsiyatî bi-yadika. Mâdin fiyya hukmuka, ^cadlun fiyya qadâ'uka. As'aluka bi-kulli smin huwa laka, sammayta bihi nafsaka, aw anzaltahu fî kitâbika, aw ^callamtahu ahadan min khalqika, aw ista'tharta bihi fî ^cilmi-l-ghaybi ^cindaka, an taj^cala-l-qur'âna rabî^ca qalbî, wa nûra ssadrî, wa jalâ'a huznî, wa dhahâba hammî.